Hydroxycitronellal
Les fleurs muettes
Quelque soit la méthode d’extraction utilisée, il n’est pas possible d’obtenir d’essence à partir de certaines fleurs. Parmi ces fleurs dites « muettes » se trouvent de véritables stars de la parfumerie telles le Muguet, la Violette, le Lys, l’Œillet, le Lilas,…
Il faut savoir que seules 2 000 des 250 000 espèces de plantes fleuries connues contiennent des huiles essentielles odorantes. Pour faire exister ces odeurs en parfumerie, il n’y a pas d’autre recours que l’utilisation de matières premières de synthèse.
Le parfumeur recompose l’odeur de ces fleurs qui se refusent à livrer leurs essences en associant différentes matières premières qu’elles soient naturelles ou synthétiques.
Hydroxycitronellal, à la conquête du muguet
Le muguet fait partie des « fleurs muettes ». Ses fleurs trop fragiles ne supportent aucune méthode d’extraction et les substances qui constituent son odeur si caractéristique ne sont présentes qu’en infime quantité dans la plante.
La molécule d’Hydroxycitronellal, développée par un laboratoire allemand et mise sur le marché en 1905 est la première à recréer certaines facettes du muguet.
L’hydroxycitronellal est très présent dans les notes de tête des parfums aldéhydés. C’est aussi un excellent fixateur.
S’il est incontournable dans les accords muguet, l’Hydroxycitronellal possède également des facettes lilas. Par la suite, de nouvelles molécules permettront elles aussi de se substituer au muguet, comme le Lilial par exemple dont la note muguet est plus puissante et plus prononcée.
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